Les origines du carmin de cochenille
Appelé également carmine, cet ingrédient désigné par le code européen E120 dans les produits alimentaires et sous le code CI 75470 dans les produits cosmétiques, est un colorant rouge d’origine naturelle obtenu par broyat du corps séché de la cochenille femelle Dactylopius coccus, parasite de certains cactus d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud. Ses propriétés sont connues depuis très longtemps puisqu’il était déjà utilisé par les populations aztèques et fut introduit en Europe par les conquistadors.
Ses diverses utilisations
Fréquemment utilisé pour la teinture des textiles, il sert également de pigments pour la peinture et de colorants alimentaires, cosmétiques et médicamenteux. Ainsi en trouve-t-on dans certains produits lactés (yaourts), carnés (charcuterie), boissons, bâtonnets de poisson, biscuits, desserts glacés, conserves de fruits, confitures ou marmelades, mais également dans bon nombre de produits de maquillage.
Ses implications allergisantes
Descas d’allergies ont été recensés, notamment en tant que responsable d’asthme professionnel par inhalation dans les entreprises qui l’emploient. De ce fait, le carmin de cochenille peut également être impliqué dans la survenue d’allergies alimentaires, telles que urticaire, angiœdème, choc anaphylactique, mais aussi d’une hypersensibilité aux médicaments qui en contiennent. Quant à sa présence dans les produits cosmétiques (ombres à paupières et des rouges à lèvres) elle a aussi été incriminée dans plusieurs cas d’allergie de contact avec œdèmes des paupières et/ou urticaire du visage récidivants.
Bien comprendre l’étiquetage de vos produits.
Il apparaît à notre époque indispensable d’avoir une lecture éclairée et compréhensible des étiquettes de nos produits alimentaires et/ou cosmétiques. En effet, les ingrédients contenus de ces produits de consommation courante sont parfois responsables de manifestations allergiques sévères. C’est pourquoi, il est essentiel de s’informer et connaître tous les composants de notre environnement, au même titre que nous le ferions pour l’air que nous respirons.