Une saison pollinique pas comme les autres

14 Mar 2019

Un marronnier pollinique précoce

Survenant généralement aux alentours des mois de mai, voire début juin, les pollens de graminées sont arrivés en avance cette année. Du fait, d’un ensoleillement plutôt exceptionnel pour la saison et de la douceur de ces températures, le mois de février a été placé sous alerte rouge pour l’importance des pollens émis et leur conséquence directe sur les classiques rhumes de foins qui irritent chaque année la vie des personnes allergiques.

Une cause potentielle : le réchauffement climatique

Le nombre de personnes souffrant d’allergies a nettement augmenté ces 15 dernières années. S’expliquant en partie par divers changements, leur influence perturbe nettement notre environnement et donc l’air que nous respirons. Qu’il s’agisse du réchauffement climatique, de la diminution de la biodiversité, ou encore des polluants de l’air, toutes ces altérations sont à prendre au sérieux dans le décalage des saisons polliniques, qui se font de plus en plus longues. La pathologie dite printanière par exemple devient alors une pathologie plus lourde de conséquences pour les patients et le système de soin en général.

Mais certainement pas la seule…

Au vue des catastrophes annoncées, il apparaît évident que le réchauffement climatique ne sera pas le principal semeur de troubles allergiques pour les patients souffrant de cette sensibilité. Toutefois cela leur occasionne tout de même des semaines voire des mois de gêne, de traitement, de fatigue… En l’absence d’actualité plus grave, les journalistes auront tout loisir de ressortir chaque année le « marronnier » des allergies aux pollens en plein hiver.

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