Une action citoyenne pour une meilleure qualité d’air

Une responsabilité individuelle et collective 

Parce la qualité de l’air que nous respirons chaque jour est l’affaire de tous, des associations environnementales ont mis en place des mesures complémentaires à celles réglementées par les associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA). En faisant participer des citoyens volontaires à la collecte d’informations sur les polluants, notamment les particules fines se trouvant sur leurs lieux de vie, elles créent ainsi une expertise citoyenne destinée à faire évoluer les comportements de chacun, notamment en ce qui concerne leur mobilité.

Le capteur citoyen

Equipés de petits capteurs individuels connectés à une application téléchargeable depuis leur téléphone mobile, les articipants aident à définir une cartographie précise de la pollution de l’air. Cette « vigie citoyenne » capable de collecter ces données en temps réel, est l’occasion parfaite de la rendre actrice du changement.

Pour la ville de Rennes qui a été l’une des premières en France à installer ces capteurs, cette action permet aux citoyens de réfléchir aux comportements à adopter pour améliorer la qualité de leur air extérieur et intérieur, sensibilisant ainsi les autres, en en parlant autour d’eux. 

Son fonctionnement

Une fois les données récoltées par le candidat au changement sur ses lieux de vie et déplacements, ce dernier remplit une fiche d’informations sur les conclusions qu’il tire des valeurs qui ont été mesurées. Une seconde fiche, quant à elle, lui permet de renseigner les autres personnes sensibilisées à la qualité de l’air, que ce soit sur le plan quantitatif (nombre de personnes contactées) que qualitatif (collègue, ami, famille, inconnu, autre). 

Le capteur dédié au citoyen allergique

Ces capteurs individuels sont aussi portés par des personnes souffrant de maladies respiratoires chroniques. Le collège interdisciplinaire et intergénérationnel SEIQASanté Environnement Intérieur et Qualité d’Air – , soutenu par les médecins allergologues de l’ARCAA, a d’ailleurs fournit à certains patients allergiques un capteur mesurant les particules fines auxquelles ils sont soumis, ceci afin de collecter des informations sur leurs symptômes et leur degré d’exposition. La mise en place de ces capteurs dédiés, permet ainsi d’évaluer le changement de comportement du patient citoyen par rapport aux moyens de protection. Un projet de pré-étude piloté sur un petit nombre de patients, a été présenté à la 9èmeMatinale du 17 octobre 2019, pour s’assurer de la bonne compréhension du fonctionnement du capteur, des résultats obtenus ainsi que des informations à renseigner sur la fiche de liaison avec le médecin traitant.

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