L’arrivée du printemps rime souvent avec allergies saisonnières !
Les personnes aux sensibilités allergiques redoutent cette saison qui est porteuse de pollens en tout genre, désagréables à vivre au quotidien.
Toutefois ce printemps 2021 se dessine tout à fait différemment des précédents, en voici les raisons :
Une météo clémente
En effet depuis le début du confinement, nous avons connu de belles journées ensoleillées avec des températures presque estivales pour un début d’année.
Le vent, le soleil et la chaleur associés à une absence d’entretien des espaces verts ont favorisé une intense et précoce pollinisation.
Dès le mois de février, les premiers symptômes allergiques sont apparus chez les personnes sensibles pour se calmer à la mi-mars avec une météo pluvieuse et des températures plus fraîches.
Un air plus sain
Le confinement ayant considérablement ralenti l’activité économique et les déplacements, ce dernier a eu un effet salutaire sur la qualité de l’air et donc également sur nos allergies.
Le fait de porter un masque permet également de se prémunir de l’inhalation des pollens et polluants particulaires, qui sont de très mauvais compagnons de vie pour nous autres les allergiques !
Les indicateurs à suivre
Les printemps se suivent mais ne se ressemblent pas et c’est ce que nous venons de voir. En tant que personne sensible, il ne nous est pas toujours facile d’anticiper ses symptômes pour s’en préserver. Comment faire ?
Des outils numériques (sites internet du RNSA, des pollinariums sentinelle)
ont aujourd’hui été développés et continueront à l’être dans le futur pour corréler les données météorologiques avec les émissions de pollens et de polluants, nous permettant ainsi d’évaluer le risque d’allergie en fonction des pollens auxquels nous sommes sensibles.
Qu’elles soient ou non en avance, si vous êtes sensibles aux allergies printanières, n’hésitez pas à prendre rendez-vous chez votre médecin traitant ou à consulter votre allergologue pour préparer votre prochaine saison pollinique avec sérénité.